Tous les ans, la même question. Limite lanscinante, d’ailleurs, tellement elle est redondante. « Qu’est-ce que tu veux pour Noël » demande la tante. « Tu veux quoi pour Noël » interroge la grand-mère. « T’as demandé quoi au Père Noël » s’enquiert le cousin. « On n’a pas d’idée pour ton cadeau de cette année » se plaint la maman (1). Une fois passés les rêves hors de prix (un disque dur externe pour mettre tous mes MP3, 157€ dans tous les bons magasins) et les gadgets inutiles (un I Pod, pour remplacer le lecteur MP3 que vous m’avez offert il y a trois ans et qui n’a jamais servi), on ne sait trop quoi répondre.
Car au fond, ce que l’on veut, c’est des plaisirs simples. Comme ceux vécus récemment, au cours de deux journées mémorables et remplies de joies à -presque- zéro euro. La première de ces journées n’étaient pas destinée à être aussi forte. Un voyage à Strasbourg, dont on persiste à dire que c’est la Capitale européenne pour faire plaisir aux Français (alors que tout se déroule depuis belle lurette à Bruxelles), pour aller manifester pour le durcissement (oui, on n’est pas toujours opposé aux projets) d’une Loi européenne (un Règlement ou une Directive, ça s’appelle)