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Jean-Philippe Peyraud est un copain. Il est dessinateur et publie régulièrement de très bonnes BD. Il illustre aussi de nombreux magazines. Enfin, et surtout (de mon point de vue), il a très largement contribué à créer l'identité visuelle de Voiture & co à ses débuts, en 1998, en nous offrant de très beaux dessins qui ont longtemps été la marque de fabrique de l'association (pour être remplacés par des créations de chez Publicis par la suite, ce qui n'est pas rien).
Il a aussi régulièrement travaillé avec d'autres, dont quelques pointures (Philippe Djian, Marc Villard). Et fait parfois dans le recueil à épisode. C'est ce qui nous amène à parler de lui aujourd'hui : il vient de publier le volume 3 de la série "Le désespoir du singe". Que je n'ai pas encore lu. Mais connaissant le bonhomme, je vous le recommande les yeux fermés (c'est rare chez moi, profitez !).
Il y a des groupes dont on n'attend plus rien. D'ailleurs, ils ne sortent plus de disques. C'est dire. Cake fait (faisait, devrais-je dire) partie de ceux-là. La dernière fois que je les ai vus, John Mc Crea, le chanteur, houspillait la foule du festival du Rock dans tous ses Etats, en lui reprochant de ne plus acheter de disques, de préférer les pirater sur internet...
Et puis, un jour, Cake ressort un album, après six ans sans production. Pas un album qu'on attend avec impatience. Mais, puisqu'on l'a reçu et que les premiers LP sont toujours dans les CD qu'on écoute avec plaisir, on pose la galette sur le lecteur. Et là, surprise : c'est du bon. Pas d'hymne reconnaissable dès première note, à la I Will Survive, et que des générations entières reprendront. Non. Mais des petites mélodies bien foutues. Avec la marque Cake en plus : trompette, basse ronde, guitare mariachi et, bien sûr, l'incontournable vibraslap, présent dès Fashion Nugget, l'album de la gloire.
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Hop, de temps en temps, j'écris des chroniques comme ça, à la volée, sans actu particulière, en quelques lignes, d'albums qui m'ont plu ou non. En voici quelques unes.
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Depuis 2000, Océan2012 publie le "Fish Dependance Day", soit la date à laquelle, chaque année, chaque pays arrive à court de poissons pêchés dans ses eaux et a recours à l'importation. Cette année, c'était le 13 juin pour la France. Soit un mois plus tôt qu'il y a dix ans, ce qui montre bien l'épuisement des ressources et le fait que les poissons sont de moins en moins nombreux dans nos mers.
Un autre indicateur (1), le "jour de libération fiscale" est le premier jour de l'année à partir duquel les contribuables d'un pays ont accumulé suffisamment d'argent pour pouvoir payer les prélèvements obligatoires dont ils sont débiteurs. En France, ce serait le 15 juillet.
Soit la date à laquelle notre pays devenait dépendant en matière halieutique il y a 10 ans. Et depuis, il y a une sorte d'évasion poissonnière. Vous croyez que si on abrogeait les impôts, les poissons reviendraient ?
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(1) Un indicateur un peu simpliste, comme l'explique assez bien Wikipedia.
(2) Le dessin est de Tignous et a été publié dans le Charlie Hebdo 891, le... 15 juillet 2009 (un hasard ou un complot ?).
(3) Pour aller plus loin, et de manière moins anecdotique, je vous recommande la lecture de "Plus de poissons d'ici 30 ans ?", de Stéphane Beaucher (Les petits matins, 2011, 18€).
Au cours de ma vie d'entrepreneur, j'ai plusieurs fois constaté que la France adooooooore les créateurs d'entreprises. A tel point que tous les ans, on compare le nombre d'entreprises créées à celles des années passées. Sans jamais se demander ce qu'elles sont devenues... La plupart meurent prématurément, notamment à cause d'un manque d'accompagnement au cours de leur croissance. Autant il est possible (1) d'obtenir des aides pour créer une entreprise, autant une fois celle-ci lancée, il n'y a plus rien ou presque.
Eh bien, cette époque semble révolue. Et en plus, l'aide qui a vu le jour l'an dernier est destinée à développer des activités vertes. Deux raisons de se réjouir ! Oseo a lancé le prêt vert bonifié. Destiné à aider les entreprises ayant plus de trois ans d'existence, ce prêt (de 50K€ à 3M€ !) leur permettra de financer leurs investissements "compétitifs répondant à un objectif de prise en compte des enjeux de protection de l'environnement" ou le lancement de nouveaux produits "concernant la protection de l'environnement et la réduction de la consommation d'énergie". Deux bonnes nouvelles en une seule !
(1) attention, je n'ai pas écris facile !
"Les Battles, c'est des grands malades" m'a dit mon meilleur ami, après avoir écouté "Gloss Drop", le dernier album des Anglais. Un compliment à mes yeux, puisqu'il en avait dit de même d'Amon Tobin il y a quelques années (pour en devenir fan par la suite). Mais l'expression va assez bien pour qualifier cette musique qui part dans tous les sens, mélangeant électro, rock et jazz, tout en gardant clairement une direction en tête : celle de nous vriller le cerveau !
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Une réduction de 20% des déplacements professionnels en France permet de réduire les émissions de CO2 de 3,7 millions de tonnes ! Ce qui ne paraitrait pas du luxe à l'heure où l'on atteint un record d'émissions de CO2...
"Les transports, la planète et le citoyen
un livre écrit par Ludovic Bu, Marc Fontanès et Olivier Razemon
En finir avec la galère, le complément web du livre
Le site proposant un référencement de tous les moyens de se déplacer autrement qu'en voiture solo, partout en France et en Europe