Alors que d’ici la fin de l’année les premières Autolib’, projet d’autopartage à l’initiative du Maire de Paris, devraient normalement faire leur apparition sur les routes franciliennes, voici qu’un sérieux concurrent (re)pointe le bout de son nez : Hertz On Demand, un service d'autopartage qui existait auparavant mais a connu un sérieux lifting.
Pour mémoire, l’autopartage consiste à louer des voitures en libre service, pour des courtes durées. C'est presque le principe du Vélib' appliqué à la voiture. Nouveauté cette fois : les voitures, entièrement électriques, mises en service par Autolib’ devraient être utilisables de la même façon que Vélib’, en service « aller simple » (ou "one way"), c’est-à dire qu’il sera possible de prendre une voiture à un endroit et la laisser à un autre.
L’engouement autour du projet parisien qui ne verra le jour que fin 2011, commence à susciter l’intérêt des acteurs de l’automobile et des transports, notamment du loueur Hertz. Jusqu’ici sous le nom de Connect by Hertz et désormais baptisé Hertz On Demand, le loueur vient de dévoiler sa stratégie de proposer lui aussi dès à présent son propre service « one way » sur des trajets bien spécifiques qui relient par exemple les aéroports Orly et Roissy Charles de Gaulle à Paris.
Une stratégie qui pourrait bien faire de Hertz On Demand le concurrent le plus sérieux d'Autolib'. Notamment parce qu'Hertz n'aura pas à gérer les difficultés qu'on prédit à Autolib' (ici, ici et même là), comme la gestion des flux entre les stations vides et celles pleines à craquer. Hertz On Demand, un projet plus viable (et utile) ?