Sollicités par Thomas Soulier, de Mobix, à l'occasion de l'un de ses interventions, plusieurs experts ont émis en une ou deux phrase leurs visions de la mobilité dans quinze ans. Les voici :
"En 2028, les meilleures expériences de mobilités sont industrialisées par des acteurs qui seront en empathie avec les usagers."
Bruno Marzloff, Chronos & Cité des Services :"Dans 15 ans, l'usage aura dépassé - grâce aux interconnections et aures réseaux sociaux - la possession des outils de transports qui n'aura plus de sens...".
"Dans quinze ans, on aura (peut-être) compris que plus d'offre de transport provoque plus de demande de transports et qu'il faut se résoudre à basculer d'une logique d'offre à une autre de la demande et du système clos du transport à un modèle de mobilités plurielles et ouvert"
Benoît Thévard, Avenir sans pétrole :
"Pendant le dernier siècle, la mobilité a remplacé l'accessibilité aux biens et services, au prix d'une consommation d'énergie sans cesse croissante et non durable.
Pour préserver le même niveau de bien être, tout en diminuant la mobilité par la contrainte énergétique (moins loin, moins vite, moins souvent), la prochaine révolution devra viser à rendre les biens et services essentiels accessibles à tous, sans voiture."
Et moi-même :
"Dans quinze ans, on en aura fini avec la promesse intenable de toujours plus de transports, toujours plus rapides, allant toujours plus loin. On cherchera la proximité et l'optimisation de l'existant par l'usage"