J'ai eu le plaisir d'être sollicité par la Commission énergie d'Europe Ecologie Les Verts pour rédiger un court article sur les enjeux de la transition énergétique en matière de mobilités. Celui-ci a été publié dans Ecolonews spécial transition énergétique, paru à la rentrée. Vous retrouverez cet article ci-dessous ou dans la version téléchargeable du journal.
Voici le même texte, mis en page différemment par mes soins.
Sauvons la ville de la voiture
Il faut imaginer les déplacements de demain en fonction des défis écologiques majeures présents et à venir. Un changement des habitudes et la mise en oeuvre d'autres politiques d'urbanisme s'imposent.
Il y a eu quatre transitions énergétiques depuis le début de l'Histoire humaine. Chacune a consisté à trouver une nouvelle énergie permettant d'aller plus vite, plus loin, plus souvent, tout en travaillant moins pour produire autant.
Parions que la cinquième
transition énergétique se fera au profit de l'énergie
humaine utilisée de manière optimisée, pour
aller vite, partout et sans risquer notre vie régulièrement.
Une première bonne raison à cette transition : le
rapport entre énergie consommée et distance parcourue
est le meilleur lorsqu'on utilise un vélo, la marche se
situant pas loin. Ensuite, parce qu'il nous faudra bien nous
rendre à
l'évidence : nous ne pouvons continuer à dévorer 80 kilomètres
tous les jours pour aller au travail, ni 10 kilomètres hebdomadaires pour aller remplir le coffre de notre tank urbain des
courses
dont nous jetterons 30%. C'est trop énergivore et trop cher.
Que faire, alors ? Tout d'abord,
arrêtez la fuite en avant qui consiste à ajouter des
lignes de transports en commun aux routes et autoroutes maillant
déjà
notre pays. Ensuite, en réfléchissant à un
urbanisme et un aménagement du territoire qui rende possible
les distances courtes dans de bonnes conditions : par exemple, une
meilleure information, facile à comprendre, pour les
transports en commun, des pistes cyclables et cheminement
piétonniers
partout, des livraisons dans les bourgs et villages. Les pistes
sont
nombreuses. Il suffit de bien vouloir changer nos habitudes. Qui
ne
datent que de 1960 environ !
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