Au titre des associations Voyageurs du Quotidien et Comité des Usagers du RER B, j'étais ce lundi 25 à une réunion au Syndicat des Transports d'Ile de France (STIF), en présence de la SNCF, de la RATP et de RFF (qui gère les infrastructures / rails).
La réunion portait sur les événements du lundi 28 octobre : trois problèmes concomitants ont totalement déréglé la ligne B du RER. Sans revenir sur les détails, nous pouvons retenir que pour un exploitant (désormais, la SNCF et la RATP exploitent ensemble, depuis un poste de commandement unique, qui n'était justement pas en service ce jour là, car en travaux !), c'était une journée très dure, avec deux événements habituels mais paralysants (une panne de train suivie de voyageurs sur les voies + un voyageur malade dans un autre train) et une panne inhabituelle (un transformateur Hors Service dans le tunnel entre Châtelet et Gare du Nord).
Lors des échanges, face au Président de séance, M. Philippe Sainsard, Administrateur du STIF et élu régional de Seine et Marne (Combs la Ville), j'ai insisté sur les témoignages recueillis (une quinzaine), qui disaient leur lassitude, leur fatigue de ces voyages interminables. J'ai également appuyé sur le besoin d'avoir une information compréhensible par tous les voyageurs (pas en langue techno genre "rupture de caténaire", et si possible dans les langues des voyageurs et pas seulement en Français), plus régulièrement et avec un accompagnement pour les personnes en ayant besoin, notamment pour trouver des itinéraires bis.
Je retiens également que la RATP / SNCF s'est dit d'accord de travailler avec les collectivités et les corps intermédiaires (les associations de voyageurs notamment) pour informer plus en amont des difficultés d'exploitation (notamment si les gens descendent sur les voies sans y avoir été invitées), sur les alternatives et sur les bons comportements pour qu'à une panne ne s'ajoute pas des désordres provoqués par les humains (leurs personnels comme les voyageurs).
Enfin, plusieurs pistes nouvelles ont été évoquées, parmi lesquelles le fait de ne pas faire traverser l'ensemble de la région aux 547 trains quotidiens, mais seulement à une quantité à déterminer en fonction des besoins, pour limiter les impacts systématiques sur les 80 kilomètres de la ligne.