Je suis passionné par la politique. D'où mes premières études, d'ailleurs. Et mon engagement, dès mes années universitaires, et pendant une quinzaine d'année. Mais en France, comme seuls 3% de nos concitoyens sont "encartés", ce noble art guerrier est mal vu. Dans l'imagerie populaire, les politiques sont forcément des gens pas honnêtes, qui courent après leur carrière, et se fichent bien de l'intérêt général. Triste... même s'il y a quelques moutons noirs.
J'ai échappé à cette catégorisation, parce que pendant longtemps, j'ai successivement milité dans plusieurs partis écologistes. Le dernier, Les Verts, pour ne pas les citer, a une image de doux rêveurs, un peu bordélique, un peu utopiste, un peu gauchiste. Et c'est à force de voir leurs positionnements et leurs pratiques s'éloigner des miens que j'ai fini par quitter le parti. Mais je ne nierai jamais y avoir passé beaucoup de temps et d'énergie : en l'écologie je crois, et force était de constater qu'avant il y a peu, seuls les Verts étaient majoritairement orientés sur ce créneau. Leur rôle d'alerteurs est indéniable, même si leur capacité de mise en oeuvre reste à démontrer.
J'ai constaté que j'obtenais désormais plus de résultats par mes engagements professionnels qu'en militant. Mais j'ai beau n'être plus adhérent d'un parti, je n'en garde pas moins des idées. Que je n'arrive pas vraiment à classer. Car là encore, l'imagerie populaire voudrait que les militants soient forcément en total accord avec la ligne du parti. Rien de plus faux, évidemment. D'ailleurs, j'ai toujours été droitier pour les gauchistes et gauchiste pour les droitiers. Un bon signe de santé mentale :-) Vous retrouverez quelques unes de ces idées inclassables dans cette rubrique de mon blog.
La tête dans l'utopie et les pieds dans le réel
Voici l'un des rares textes dont je suis fier et auquel j'ai largement contribué pendant mon passage chez les Verts.
Convergences solidaires entre politique et ONG
Dans ce texte de septembre 2002, j'illustre le travail commun qui peut être mené entre ONG et partis politiques, sans que pour autant chacun ne perde sa liberté. Dans une école de commerce, on appellerait ce texte un "business case" ;-)
Mondialiser la régulation politique de l'économie ?!
Cet article était une commande de la revue Ecorev au Député européen pour lequel je travaillais. Comme j'en ai rédigé 90%, il a accepté que je sois également crédité comme auteur. Ca remonte à février 2000, mais l'actualité de ce texte reste grande : comment et avec quel gouvernance réguler l'économie au niveau mondial ?
Lettre à une charmante amie de droite
J'ai une charmante amie de droite. Il y a quelques mois, elle a tenté de me convaincre que la droite était écolo, vu les déclarations de notre Président. Elle me pensait rangé derrière ce dernier, au vu de celles-ci. Je lui ai dit que j'étais ravi que lui se soit rangé à l'avis que je défends depuis 15 ans maintenant...
Lionel Jospin est venu me chercher
...à la gare. J'ai rencontré Lionel Jospin. Brièvement, puisque c'était à la sortie d'un train. Je n'en ai pas moins profité pour écrire une petite chronique, entre légèreté et analyse du communiquant politique que je suis.
Illustration Yann Wehrling