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Dans un billet intitulé "Nouvelle cartographie : des échecs au jeu de go ?, le passionnant François Bellanger propose un parallèle entre ces deux jeux et les entreprises conquérantes que sont Uber, Blablacar ou encore Airbnb. Mais la comparaison vaut-elle vraiment ? C'est ce que discute Peter Bu, mon père, émérite pratiquant de ces deux jeux.
"La comparaison de divers acteurs publics et privés comme la Sncf, la Ratp, Uber, Blablacar aux échecs et au go est intéressante de plusieurs points de vue, mais pas nécessairement pertinente par rapport à ces deux jeux stratégiques.
L'article affirme : « (…) le jeu de go, c'est Uber, Blablacar ... ». Dans un certain sens, cela pourrait l'être si les initiateurs de ces modes d'entrepreneuriat visent à rompre les monopoles de la Sncf, de la Ratp, des taxis, en utilisant d'innombrables acteurs anonymes pou s'accaparer de ces marchés et les dominer. Mais même si c'était leur but, la ressemblance avec le jeu de go ne serait que superficielle : l’éparpillement des efforts dans les marges, avant de prendre le centre.
Lire la suite "Du jeu de go, des échecs, d'Uber, Blablacar et AirBnb." »
Récemment, j'ai décidé de devenir bénévole pour l'association 100.000 entrepreneurs. L'objet m'a conquis : donner aux jeunes l'envie d'entreprendre, en organisant des témoignages d'entrepreneurs bénévoles (chefs d'entreprise, responsables associatifs, porteurs de projet au sein d'un groupe ou de la fonction publique) dans les classes de collèges, de lycées et de l'enseignement supérieur.
De mon côté, j'ai demandé à intervenir essentiellement en Seine Saint Denis. Une manière pour moi de m'inscrire dans mon territoire de résidence, et de tenter d'apporter à mon échelle une petite aide, un coup de pouce, à des jeunes issus de quartiers pas toujours favorisés, et qui auraient donc moins accès à l'information, à des témoignages, à des coups de pouce.
Premières interventions prévues à Villetaneuse et Epinay Sur Seine, en novembre.
Lire la suite "Je suis devenu l'un des "100.000 entrepreneurs"" »
Je crains qu'en France, personne ne soit capable de calculer les charges réelles de chacun des statuts qui existent pour entreprendre. Ni les implications en terme de couverture sociale, médicale, retraite, etc. Et donc, personne ne doit être réellement capable de conseiller sans se tromper un porteur de projet sur le statut qu'il doit prendre, en fonction de son activité à venir, de son statut passé, de ses besoins en matière sociale, etc.. Sans parler des changements de règles perpétuels, que tous nos gouvernements adorent faire, et qui empêchent de se projeter à plus de six mois sans prendre un risque financier. Ainsi, au moment où j'écris ces lignes, le gouvernement a-t-il l'intention de revoir les plafonds de l'auto-entrepreneur, pourtant créé il y a seulement 3 ans, mettant en péril des centaines de milliers de personnes qui se sont lancées avec ce statut.
Tout cela ajouté au fait que chaque administration ou organisme de gestion comprend les consignes du voisin différemment. Je prends deux exemples :
Lire la suite "Choisir un statut pour entreprendre, un véritable casse-tête" »
Fermetures des magasins de bricolage le dimanche, de Sephora à 21h, des Monoprix à la même heure : je suis plutôt content qu'on permette aux caissières de ne pas finir leur journée tard et aux employés des grandes surfaces dévoreuses d'espaces rurbains de ne plus travailler lorsque la majorité se repose. On prétend qu'ils et elles ont le choix, mais en réalité, peu le font réellement, ce choix. C'est souvent ça ou rien.
Évidemment, vu le modèle économique de la grande surface du meuble en kit, c’est embêtant. En effet, son essence même consiste à poser les espaces de vente bien loin de la ville, là où le terrain n’est pas cher et où on peut mettre un grand parking. Puis le commerçant attend que les clients viennent en voiture, fassent leurs courses seuls (peu de charges de main d’œuvre) puis montent leurs meubles tout seuls (pas de charges de main d’œuvre et de frais de livraisons).
Lire la suite "Ikea court après l’écomobilité pour sauver un modèle économique dépassé" »
A l’occasion d’une présentation d'un projet innovant porté par un grand groupe et un groupement d’une dizaine de PME, j’ai été interrogé sur ce qui permettait aux petites et moyennes entreprises d’innover. Et surtout sur ce que, selon mon expérience, les élus pouvaient faire pour aider l’Innovation. Voici les quelques pistes que j’ai indiquées.
Lire la suite "Entreprises - quelle place pour l'innovation dans les PME ? Quelques pistes !" »
Débat public
Comment faire pour faire émerger cette innovation essentielle à une économie écologique et sociale ? Quels outils ? Quelle vision de l’innovation dans l’entreprise ? Quelle diffusion de l’innovation dans les PME ?
Animation :
* Frédéric Benhaim, Entreprendre Vert
Avec :
* Ludovic Bu-Locko, Directeur commercial, marketing et développement d'une PME de stationnement
* Andrée Buchmann, Vice-présidente EELV de la Communauté urbaine de Strasbourg
* Cyril Kretzschmar, Vice-président EELV de la Région Rhône-Alpes, délégué à la nouvelle économie, aux nouveaux emplois, à l'artisanat et à l'économie sociale et solidaire
* Bernard Meyer, chef d’entreprise
Pas toujours simple d'être un "bon petit blanc". Surtout lorsqu'on n'est pas blanc ! Mais même avec cette couleur de peau, les discriminations dont on peut faire l'objet sont aussi légions. Pas moins de 17 motifs sont énumérés dans "Chronique de la discrimination ordinaire", paru en janvier 2012 !
A l'heure des débats autour de l'égalité sociale ou de l'identité nationale, Said Hammouche et Vincent Edin tentent de montrer que tout cela n'est que slogans si on ne s'attaque pas à cette discrimination trop ordinaire. Le premier dirige Mozaik RH, une association qui fait le pont entre chercheurs d'emplois discriminés et grandes entreprises. Le second est journaliste.
Le thème de la semaine du développement durable 2012 est "Soyons tous consom'acteur". Or le développement durable peut être mis en pratique dans un endroit aussi inattendu qu'un parking !
En effet, la SAEMES, opérateur majeur de parkings de région parisienne, est engagé dans une démarche affirmée de réduction de son impact sur l'environnement. Choisir la SAEMES, c'est donc en quelque sorte, participer à une démarche d'attention accrue à la question environnementale.
A l'occasion de la semaine du développement durable, la SAEMES mènera une campagne d'affichage destinée à informer ses usagers des actions phares qu'elle entreprend sur ses différents sites.
Lire la suite "La semaine du Développement durable s'est garée au parking !" »
Le journal Liaisons sociales parle notamment de pratiques innovantes ou particulières dans les politiques de Ressources humaines des entreprises. Ce mois-ci, le journaliste Eric Béal revient sur le covoiturage en entreprise. Et conclue de manière un peu désabusée. Assez proche de ce que j'ai moi-même rencontré sur le terrain, comme je le raconte dans ce papier.
Lire la suite ""Le covoiturage encore en rodage" (Liaisons sociales, janvier 2012)" »
A l'occasion du Forum Villes durables et connectées : "Réinventer la ville concrètement", organisées par Acidd en avril dernier, une table ronde a été organisée autour du télétravail. Terre.tv a interviewé plusieurs intervenants et participants, pour faire le point sur le développement de télécentres, qui accueillent les télétravailleurs lorsqu'ils ne restent pas chez eux. Un déploiement plutôt lent... Voici quelques explications.
Lire la suite "Télécentres de télétravail : des services encore trop rares en France ? (Terre.tv)" »
Green Univers publie un article très intéressant sur la première station européenne Better Place, installée au Danemark. L'article est à lire, à la fois parce qu'on y voit enfin un peu mieux le bout du tunnel de la promesse Better Place et de son fonctionnement. Et à la fois parce qu'il montre bien que tout cela est probablement un non sens sous la forme prise actuellement.
Lire la suite "Better Place, un non sens économique et écologique ?" »
Au cours de ma vie d'entrepreneur, j'ai plusieurs fois constaté que la France adooooooore les créateurs d'entreprises. A tel point que tous les ans, on compare le nombre d'entreprises créées à celles des années passées. Sans jamais se demander ce qu'elles sont devenues... La plupart meurent prématurément, notamment à cause d'un manque d'accompagnement au cours de leur croissance. Autant il est possible (1) d'obtenir des aides pour créer une entreprise, autant une fois celle-ci lancée, il n'y a plus rien ou presque.
Eh bien, cette époque semble révolue. Et en plus, l'aide qui a vu le jour l'an dernier est destinée à développer des activités vertes. Deux raisons de se réjouir ! Oseo a lancé le prêt vert bonifié. Destiné à aider les entreprises ayant plus de trois ans d'existence, ce prêt (de 50K€ à 3M€ !) leur permettra de financer leurs investissements "compétitifs répondant à un objectif de prise en compte des enjeux de protection de l'environnement" ou le lancement de nouveaux produits "concernant la protection de l'environnement et la réduction de la consommation d'énergie". Deux bonnes nouvelles en une seule !
(1) attention, je n'ai pas écris facile !
A l'heure où beaucoup de gens se posent la question des modèles de développement économiques que nous pourrions utiliser pour vivre dans une société plus équitable, l'Economie Sociale et Solidaire (ESS) est souvent proposée comme solution. Et dans ce secteur, qui employe plusieurs millions de personnes en France, le Groupe SOS ressort comme un modèle de réussite. Ce qui fait que, régulièrement, on m'interroge sur ce qui pousse une association à rejoindre un tel groupe.
Florence Gilbert, directrice de Voiture & co depuis 2005, explique pourquoi nous avons choisi, fin 2007, de rejoindre le groupe SOS début 2008, suite à un accord entre les salariés et les membres du Conseil d'Administration d'alors. La principale question était de se donner les moyens de grandir sereinement. Mais plein d'autres interrogations ont alors surgi. Elles sont résumées dans cette petite vidéo.
Lire la suite "L'association Voiture & Co a rejoint le Groupe SOS en 2008. Voilà pourquoi !" »
Une psychologue du cabinet Tédéa, avec qui nous travaillons à la Saemes, nous a envoyé un court message pour expliquer pourquoi les e-mails sont souvent des sources d'incompréhensions entre collègues. Son explication vaut pour nombre de moyens de communiquer : "Ce ne sont pas les situations qui posent problème mais les interprétations que nous en donnons. Nous sélectionnons les faits et ne retenons que ce qui confirme nos convictions. Nous percevons ce que nous cherchons à percevoir." F. Kourilsky "La réalité n'existe pas, seule compte la perception" ajoute-t-elle.
Je suis content de trouver une référence, car régulièrement j'explique à différentes personnes, dont des managers, que 85% du message reçu n'est pas le langage, mais tout ce qui accompagne celui-ci : intonation, aspect de l'émetteur, odeurs, contexte, humeur du jour, etc. Et donc, chacun trouvera ce qu'il a envie de trouver dans le message qu'on lui transmet, selon ces différents éléments. Or, dans un e-mail, il manque tous les éléments d'accompagnement. Ce qui laisse libre court à celui qui le reçoit pour les inventer ! Pour confirmer ses convictions et non pour comprendre ce qu'à voulu dire l'expéditeur...
Pour aller plus loin, Le Monde proposait un article qui détaillait quelques causes qui font de l'e-mail une formidable source d'incompréhension.
Les contraintes économiques de l'entreprise, moins se déplacer, moins consommer, rejoignent les contraintes environnementales.
Comment identifier les leviers les plus prometteurs pour une meilleure gestion des déplacements, et limiter les émissions de CO2 ? Qu'est-ce qu'un plan de déplacement des entreprises (PDE) et que peut-on en attendre ? Jusqu'où peut-on aller dans l'usage de la vidéoconférence ? Le covoiturage est-il possible dans l'entreprise ? Comment le mettre en place, pour quel bénéfice ?
Marc Daunis, Sénateur-Maire de Valbonne Sophia Antipolis, et les Membres du Conseil Municipal
ont le plaisir de vous convier à une Conférence-débat avec Ludovic BuComment les déplacements individuels impactent nos entreprises ? Comment mieux se déplacer en polluant moins ? Comment la mobilité peut-elle être facteur d’insertion ? Quelles initiatives sont prises sur le terrain ?
Ludovic Bu, président de Voiture & co, présentera des outils pour répondre à ces questions.
Jeudi 26 novembre 2009, De 12 h à 14 h, Centre de Vie - Place Méjane, Garbejaïre
Le Club ESSEC Entrepreneuriat Social, l’ISEG, le groupe Sciences-Po Ethique, le club Management et Société de l’INSEAD et l’institut G9+ ont le plaisir de vous convier à cette conférence
"Éthique de la communication ou Communication éthique : Greenwashing, Fairwashing ou vraie stratégie pour l'entreprise ?"
En présence de :
- Nicolas Bordas, PDG de TBWA France
- Eric Gravier, Vice-Président Affaires Publiques de McDonald’s France
- François Lemarchand, Président de Nature et Découvertes
- Serge Orru, Directeur Général du WWF France
Avec la participation exceptionnelle de :
- Edgar Morin, Directeur de recherche au CNRS, Sociologue, Philosophe, Ecrivain
Date : mardi 10 mars 200
Heure : 18:30 - 20:00
Lieu : ISEG
Adresse : 28, rue des Francs-Bourgeois
Ville : Paris
Téléphone : 33156912021
Adresse électronique : [email protected]
Tout le monde parle de développement durable, mais encore trop peu d’entreprises et d’institutions passent à l’action pour leur communication événementielle, comme dans d'autres domaines. Pas forcément par mauvaise volonté. Simplement une conjecture malheureuse de la force des habitudes et du manque d'information ou de solutions concrètes ! Et notamment la connaissance des meilleurs prestataires engagés.
Je le vois au sein de mon entreprise, comme je l'ai vécu dans la précédente. Nous voulons bien faire, mais nous n'avons pas forcément le temps de chercher les bons prestataires, ni de nous perdre dans la jungle des labels et certifications pour décrypter qui nous vend quoi. Lorsqu'il y a des labels, ce qui n'est pas toujours le cas. Par exemple, aujourd'hui, en matière de communication, les agences spécialisées DD fleurissent et se multiplient, souvent sans aucune garantie autre que celle de la bonne volonté déclarée desdites agences. Et donc, souvent, par défaut, nous repartons avec les mêmes fournisseurs, ou nous changeons pour d'autres qui semblent légèrement mieux...
C'est pourquoi Alternacom organise pendant la semaine du développement durable une journée pour favoriser les rencontres et les échanges entre ceux qui proposent des solutions et ceux qui veulent organiser des événements éco-socio-responsables. Au programme : conférences d’experts, market place de prestataires engagés et déjeuner bio-équitable.
C'est le 7 avril, ça se passe à l'Usine, à St Denis. Et c'est incontournable ! Programme détaillé et formulaire d’inscription ici.
L'association Entreprendre Vert rassemble entreprises, entrepreneurs et acteurs de l'économie verte. A l'occasion de la journée mondiale des femmes, le 8 mars, Entreprendre Vert propose de faire le point sur la parité dans le monde économique lors de son prochain apéro. L'événement est organisé avec le soutien des réseaux Action'Elles, réseau de femmes entrepreneures, et Du Rose Dans le Gris, réseau professionnel pour l'égalité.
Le thème : Parité dans l'entreprise, comment avancer ?
Intervenantes :
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Une première vague s'est échouée sur la plage de la conscience politique de l'opinion publique lors de la campagne présidentielles de 2007, avec le désormais fameux slogan "travailler plus pour gagner plus". Avec l'arrivée de la crise, et le débat sur le travail le dimanche, ce sont deux autres vagues qui tentent d'inverser le courant de l'Histoire. En effet, comme le montre ce graphique de l'OCDE, le temps de travail diminue régulièrement depuis 1960. Alors, pourquoi faudrait-il inverser la tendance ?
D'autant que nous allons de plus en plus vers une société des loisirs, et que c'est ce secteur qui est l'un des plus porteurs en matière de croissance ET d'emplois non délocalisables. Et rappelons que pour pouvoir avoir des loisirs, il faut surtout avoir du temps (et pas forcément beaucoup d'argent)...
Les médias ont beaucoup parlé de la baisse de la participation aux élections prud'hommales du 3 décembre dernier. Effectivement, le manque d'enjeu visible et l'éloignement des bureaux de votes ont provoqué un résultat déplorable pour cette institution pourtant bien utile. Malheureusement, les médias sont passés à côté de l'autre info importante de ce scrutin : l'immense progression des listes des employeurs de l'économie sociale, passés de 11 à 19% des voix dans le collège employeur.
Une bonne nouvelle pour tous les dirigeants associatifs, dont je suis, qui, à chaque fois qu'ils sont convoqués aux Prud'hommes, doivent d'abord rappeler les fondamentaux des valeurs et pratiques de l'économie sociale (bénévolat, désintéressement, etc.) avant même de pouvoir rentrer dans le plaidoyer pour expliquer pourquoi ils se trouvent devant le Conseil. En effet, le secteur associatif connaît des conflits spécifiques, par exemple lorsque des dirigeants bénévoles ne comprennent pas que les salariés engagés dans une cause puissent demander le paiement d'heures supplémentaires ou lorsque un salarié juge inappropriés les ordres donnés par un Conseil d'administration composé de bénévoles et ne les applique donc pas. Désormais, avec un représentant au moins dans la plupart des départements, il sera plus simple de se faire comprendre ! Rappelons également pour la petite histoire que l'économie sociale représente 10% des emplois en France, ce qui mérite une représentation plus juste dans les instances du dialogue social.
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Depuis quelques années, la Chine est le nouvel eldorado des entreprises occidentales. Marché en pleine croissance (ce mot qui fait tant rêver les grands patrons et les hommes politiques...), liberté d'entreprendre (le terme "communiste" ne s'appliquant quasiment plus qu'au champ politique), pas de syndicats et de négociations collectives, et surtout salaires très bas et main d'oeuvre très nombreuse.
Eh bien, tout cela semble aller vers sa fin. Le 28 juillet, Adidas, numéro deux mondial des équipements sportifs, a annoncé que la production de ses chaussures "va reculer" dans ce pays, alors qu'elle représente aujourd'hui la moitié de sa production mondiale. Herbert Hainer, le patron de la marque aux trois bandes, envisage de délocaliser sa production en Inde, au Laos, au Cambodge, au Vietnam et d'en rapatrier une partie en Europe de l'Est ou dans l'ex-URSS, car les salaires fixés par les gouvernements chinois "sont progressivement trop élevés". Ce sont les athlètes chinois soutenus par la marque allemande qui vont être heureux...
Dans quelques années, le même dirigeant en viendra probablement à annoncer que finalement, il implante sa production dans les pays des consommateurs ou de leurs voisins, lorsque les coûts de transports augmenteront encore à cause du prix croissant des carburants. Mais en attendant, la direction de grands groupes mondiaux nécessitant de ne surtout pas regarder à plus de trois ans, le dirigeant déplace ses ateliers vers des pays moins-disants en matière salariale.
Et pour vous, amis lecteurs révulsés par ce nivellement par le bas, il reste la possibilité d'acheter des baskets issues du commerce équitable !
Lire la suite "Les salaires chinois désormais trop élevés pour Adidas !" »
Une conférence intéressante à Marseille, les 1er et 2 Juillet prochain.
Le thème : le management responsable est au coeur de l'actualité
des entreprises, notamment des Directions des Ressources Humaines.
Simultanément, la performance est plus que jamais un exercice imposé
dans un environnement mondialisé et concurrentiel. Alors Performant et
Responsable: est-ce concilier l'inconciliable ?
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Cette question est plus que centenaire. Mais elle semble de plus en plus d'actualité, tant les nouvelles générations se préoccupent de leur impact sur leur environnement (la Terre), et donc des conséquences, positives ou négatives, de leurs actes professionnels. Et puis, se pose également la question de savoir comment on définit l'éthique de l'entreprise, et comment les bonnes pratiques se transmettent. Bref, de quoi faire un beau colloque. Et justement, Sciences-Po Paris, et sa chaire Développement durable, proposent une rencontre sur la question, le 13 juin prochain.
Programme en téléchargement ci-dessous. Inscription obligatoire et entrée libre.
Téléchargement ethique_de_lentreprisesciencepo130608.pdf
Jeudi 3 avril dernier, dans le cadre des Jeudi solidaires, et accueillis à Altermundi café, Stéphane Comar, fondateur et associé de Ethiquable, présentait la société, ses enjeux, son marché, ses produits, ses évolutions probables. Ethiquable est désormais le numéro 1 du Commerce équitable alimentaire en France (étant passé devant Alter Eco depuis peu). Né il y a cinq ans seulement, on peut penser que c'est une belle réussite. Mais les challenges sont nombreux, comme vous pouvez le visionner sur ces différentes vidéos, qui retracent l'intervention de Stéphane Comar.
Lire la suite "Commerce équitable : Ethiquable face à son marché et son futur" »
Le stress au travail est arrivé sur le devant de la scène médiatique, managériale et de l'entreprise suite à plusieurs suicides dans des locaux professionnels. Le rythme accéléré demandé à la production, les cadences toujours plus rapides, les objectifs de plus en plus à court terme engendrent une pression supplémentaire que tous les salariés ne savent / peuvent pas encaisser. Depuis quelques semaines, toute la presse titre sur les méthodes pour diminuer le stress au travail, et regorge de trucs. Et de test, pour savoir si l'on est stressé (a-t-on vraiment besoin de faire un test pour le savoir ?). Comme si le stress ne reposait que sur les seules épaules des salariés...
A l'inverse, Réussir L'Express / Le Figaro du 14 avril propose un test pour managers intitulé "Savez-vous destresser les stressés ?". J'ai répondu consciencieusement à ce test (et sans tricher). Et voici ce que me dit le résultat : "Vous savez que le stress est une réponse du corps et de l'esprit aux changements et turbulences de la vie. Cette lucidité vous permet d'aider les autres à rebondir face aux difficultés. Vous orientez leurs pensées et actions vers des solutions. Vous leur faites percevoir les effets néfastes du stress à long terme. Vous savez prendre instantanément de la hauteur et répondez avec recul. Ce qui aide les stressés à relativiser ou à prendre les mesures adaptées à la situation.
Lire la suite "Je sais destresser les stressés (selon Réussir L'Express)" »
Le Club MBA a le plaisir de vous inviter à cette soirée sous forme de table ronde animée par Baudouin Huon, Directeur Prospica Conseil, ESCP-EAP Executive MBA 1995, autour d’un débat qui abordera les thèmes :
Jeudi 17 avril 2008 à 19h00 précises Amphi Gélis, suivi d’un cocktail networking, à l’ESCP-EAP, 79 avenue de la République – Paris 11ème
Avec la participation exceptionnelle de :
Le 8 avril, Ashoka organise les 2e Rencontres de l’Entrepreneuriat Social, autour du thème « Entreprendre et grandir sans perdre son âme ». Tout un programme, qui me ramène à la question de savoir si la forme prise par l'entreprenariat social (association, Scop, etc) permet de ne pas perdre son âme ou s'il s'agit simplement d'un affichage qui devrait porter certaines valeurs, mais n'en est pas le garant.
En l'occurrence, ici, ces rencontres, organisées par Ashoka pour la deuxième fois, sont destinées en priorité aux porteurs de projet du secteur. Portant sur les thématiques du développement et de la mobilisation de ressources pour les organisations à vocation sociale, elles accueilleront environ 250 personnes : séances plénières en matinée et ateliers de travail pratique l’après-midi.
On n'y débattra donc pas forcément de savoir si la forme fait le fond. Mais toujours est-il que c'est une question que doivent se poser les entrepreneurs en herbe : choisir d'appartenir au champ de l'économie sociale fera-t-il automatiquement de moi un bon manager, avec une activité d'utilité sociale et aux pratiques de business compatibles avec les principes du Développement durable ?
Président de Voiture & co depuis plusieurs années, j'ai vu combien le management associatif ne départ pas de celui d'une entreprise. Avec ses 24 salariés, Voiture & co est une PME, avec ses difficultés de trésorerie, ses questions d'organisation, son objectif de rentabilité (mais pas de partage des bénéfices), etc. A cela s'ajoute une dimension supplémentaire : celle du bénévolat. Comment le comptabiliser dans notre valeur ajoutée ? Comment recruter et garder des bénévoles ? Comment les inclure dans nos activités, principalement dirigées par des salariés (qui ont donc beaucoup plus de temps à consacrer à ces activités), etc ? Autant de questions que le CerPhi aide à décrypter, notamment grâce à ses enquêtes.
Pour la troisième année consécutive, le CerPhi interroge les responsables associatifs (membres bénévoles des bureaux), pour leur permettre d'exprimer leurs projets, leurs attentes, et leurs difficultés.
Lire la suite "Le management associatif à la loupe du CerPhi" »
FINANCE, MARKETING, RH, GESTION, MANAGEMENT, INNOVATION, PRODUCTION, COMMUNICATION...
Ces métiers t'intéressent ? Tous sont aujourd'hui impactés par le Développement Durable :
DIALOGUES EQUATION c'est :
Une occasion exceptionnelle pour rencontrer librement des professionnels : Unilog, PSA, Crédit Agricole, Alstom, Sanofi-Aventis, Schneider Electric, EDF, SEB, Vinci, l'Atelier des Chefs, la CFE-CGC, la CCIP Val de Marne, Le Public Système, Le Monde...
Je me rendrais au colloque intitulé : "Développement durable : l'atout concurrentiel de l'offre France", organisé par le MEDEF, le Jeudi 10 janvier 2007 de 9h30 à 12h30, au Pavillon de l'eau, 77 avenue de Versailles 75016 Paris.
A l'issue de cette conférence média, les fédérations adhérentes signeront une charte d'engagement, en présence de Jean-Pierre Clamadieu, Président de la Commission Développement Durable du MEDEF.
Avec des témoignages :
D’entreprises : Eco Bilan, Microsoft, Séché Environnement, Solaire Direct ;
De Fédérations professionnelles.
Lire la suite "Développement durable : l'atout concurrentiel de l'offre France" »
Je prèche régulièrement le fait que la Stratégie d'entreprise et le Développement durable sont indissociables. En effet, si on veut positionner son entreprise dans son environnement pour les années à venir, il semble impossible de faire l'impasse sur cette "nouvelle" donnée qu'est le Développement durable. Comment ne pas évoquer la hausse des prix des matières premières, de celle du pétrôle, l'épuisement des ressources naturelles, les modifications géopolitiques à venir ou encore la modification des attentes des consommateurs, autant de sujets liés au Développement durable, si on veut parler stratégie d'entreprise ?
Malheureusement, il m'est encore rare de rencontrer des Directeurs/trices de la Stratégie et du Développement durable. Récemment, à l'occasion de la réorganisation de l'ensemble de la direction de Manpower, Laurence Morot, 38 ans, a été nommée à la direction de la stratégie et du développement durable, nouvellement créée. Une bonne nouvelle.
NB : cet article est en perpétuelle évolution. A chaque fois que je trouve une nouvelle citation intéressante, je la rajoute.
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Eric Hardy, président de l'Aref-BTP Champagne-Ardennes : "Je suis convaincu qu'une entreprise qui ne formera pas son personnel [au Développement durable] est vouée à mourir" (Le Moniteur, 22 août 08)
Laurence Parisot : "La nature est menacée, nous sommes menacés, y compris les entreprises", lors de la clotûre de l'université d'été du MEDEF, 28 août 2007
Jeff Immelt, Chairman et CEO de General Electric, a annoncé un virage stratégique de son entreprise, en ayant ces mots : "Green is green !" (9 mai 2005). "Le vert, c'est des dollars", en quelque sorte.
Jean-Louis Borloo se dit à la tête d'un Ministère qui "gère toutes les contradictions apparentes" (Ecologie, aménagement et développement). Il ajoute "Vous ne voulez pas de décroissance, nous non plus, mais notre croissance dépend de notre capacité à mettre du développement durable dans chaque entreprise". Et notamment à réintroduire la vérité des "coûts écologiques" : "le risque du consommateur qui vous dit "je ne veux plus de vos sacs plastiques" est là. Il va falloir changer la donne".
Depuis trois ans maintenant, j'enseigne à Sciences Po Lille, dans le Master Politiques Territoriales et Développement Durable. Et depuis cette rentrée, je donne à peu près le même cours (avec un volume horaire supérieur) à l'Institut Catholique de Paris, dans un nouveau Master intitulé Politiques Environnementales et Développement Durable.
Ces cours sont intitulés "Les Petites et Moyennes Entreprises et le Développement Durable". Mon objectif à travers ces interventions est de faire prendre conscience aux étudiants de la manière dont les PME peuvent s'approprier le Développement durable, dans quel contexte elle le font, et comment elles peuvent en faire un avantage concurrentiel. Evidemment, le mieux, pour avoir la substance de mon intervention est... d'y assister !
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"Les transports, la planète et le citoyen
un livre écrit par Ludovic Bu, Marc Fontanès et Olivier Razemon
En finir avec la galère, le complément web du livre
Le site proposant un référencement de tous les moyens de se déplacer autrement qu'en voiture solo, partout en France et en Europe